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 Fiche perso

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Moonlight
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Moonlight


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Date d'inscription : 20/04/2014

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MessageSujet: Fiche perso   Fiche perso Icon_minitimeVen 15 Fév - 0:32


Harper Lewis
ft. Bella Hadid


2 janvier 1988 à Sydney (Australie) / 30 ans / Hopeless
Médecin légiste / Célibataire brisée





- Just an Other Psycho -

Harper est une femme diablement intelligente. Cela se voit au premier coup d’œil surtout dans sa façon d'observer dans un silence dérangeant qui donne l'impression d'un côté méprisant de sa part. Ce qui n'est pas du tout le cas, le docteur Lewis est simplement le genre de personne à ne pas aimer vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer. Donner plusieurs explications plausibles est acceptable tant qu'on ne s’aventure pas dans une conclusion qui n'est pas étudier pleinement. De plus, elle est dotée d'une mémoire eidétique, ce qui a pu lui servir dans son domaine de prédilection et dans bien d'autre encore. Si nous couplons le tout à son QI de 190 qui se trouve au même niveau que celui d'Isaac Newton, on se rend compte que l'on peut vite perdre les moyens devant une femme qui peut tout savoir et peut tout apprendre d'un claquement de doigts. Cependant, elle a également le chic de tout oublier quand cela concerne quelque chose qui ne l'intéresse aucunement. Une façon de ne pas avoir la tête remplie de trop d'information qui lui sont parfaitement inutiles.

Travailleuse voir acharnée, Harper a toujours été une femme qui se plonge dans son travail pour donner le meilleur d'elle-même. C'est à force de détermination qu'elle commençait à avoir une bonne réputation de médecin malgré son jeune âge. Cependant, à présent, son acharnement lui sert surtout à oublier l’événement tragique qui a tout fait basculer autant sa vie professionnelle que personnelle.

Femme déchirée dont le cœur fut mis en charpie, elle porte en son sein une sourde colère qui n'a pas encore été totalement exprimée. Son côté anglais tend à lui faire garder un calme olympien qui se transforme en un aspect tout à fait effrayant.

Elle pourra vous paraître inhumaine voir détachée. Mais Harper considère que parfois, les émotions conduisent vers des réactions disproportionnées qu'elle préfère largement exprimer dans une activité sportive ou encore à une séance de chez son psy.

Prompt à l'enfermement ou encore une parfaite errance, Harper jongle entre deux pôles bien distincts. L'oublie d'une part et l'envie de reconnaissance, d'être entourée quitte à se perdre dans les méandres de clubs divers et variés pour boire un bon verre et apprécier une atmosphère soit festives ou bien artistiquement charnelle. L'humaine reste faible devant des besoins primaires, de ce fait, Harper peut avoir une relation sans lendemain. Néanmoins, e terme le plus juste selon son psychologue, serait le refus à avoir une relation sérieuse et de longue durée pour ne pas se sentir prisonnière ni dépendante d'une relation à laquelle, elle ne saurait faire face.

Cette femme a effectivement des dons intuitifs, presque un sixième sens animal qui, selon moi aurait pu remanier sa carrière dans le monde de la police. Mais elle reste parfaitement novice dans ce qui est sentimentale. Cependant, on n'a jamais pu ignorer son côté maternel. Bien que mère endeuillée, elle reste une maman quoi qu'il puisse arriver. Dans les situations qui appellent à ce côté-là de son être, elle saura toujours comment agir. Bien qu'elle ait eu sa fille à 24 ans, Harper a su rapidement concilié son rôle d'étudiante et de mère célibataire. C'est le genre de femme qui mène tout de front sans abandonner. Déterminé, même si elle n'est qu'une humaine et de ce fait, il peut y avoir un relâchement. Mais ce n'est que pour repartir d'un pas vif, décidé et plus sûr encore.

Organisée, elle trouve dans la propreté, un sentiment de plénitude. Une façon d'effacer les mauvaises pensées en gardant son lieu de travail et son domicile dans une propreté quasi parfaite. La perfection n'était pas de ce monde, il y aura tout un couac n'est-ce pas ? Harper aime que tout soit rangé et à sa place. Cette femme remarque tout. Si l'on a déplacé quelque chose, enlevé ou bien remplacé. Cela ne passera pas inaperçu pour elle. Et cela en est de même pour les gens.

Bien qu'on la pense fermée et détaché, on s'aperçoit que ce n'est qu'une question de prudence et d'attendre de mieux connaître la personne qui lui fait face même si, bien entendu, il y a du laissé aller quelque fois. La dépression lui faisant faire des choses peu orthodoxe. Pas cohérente. Et loin de ce qu'elle fut autrefois.

On peut sentir que le premier mot qui exprime la totalité de sa personnalité, et surtout parce que c'est noté dans son dossier, c'est la dépression. Des hauts. Des bas. Des humeurs que l'on peut qualifier de lunatique, changeante, peut-être dérangeante, mais pas insurmontable. Il est bien stipulé que cela ne change en rien la qualité de son travail et de son besoin de faire de son mieux surtout pour s'en sortir.

Malgré un suivi dosé et précis, Harper est encore à la recherche d'une libération. De la fin de ce deuil qui n'en finit pas, et ce, malgré une année déjà. Le deuil est une roue dont il est difficile de s'en sortir malgré le soutien et l'envie surtout de le dépasser. Vous pouvez faire dix pas en avant et reculer d'une vingtaine de pas.

Harper sourit, mais son regard reste triste. Cependant, cela n’altère en rien cette beauté qui lui est propre qui la rend charmante et charmeuse sans le savoir. Harper se sait douée dans le charme et il lui arrive d'en user. Surtout quand son côté dépressif prend le dessus et qu'elle veut le genre de chose qui peut apaiser une femme et la pousser à penser à autre chose.

Sensible et concernée, elle tient surtout à aider les autres. Ce qui lui semble plus facile et plus important que de s'en sortir véritablement. Comme si sa souffrance commençait à lui convenir. Que c'était un cocon à la fois chaud et froid, mais terriblement exaltant et agréable. Harper aime participer à des œuvres de charité, peut-être pour se faire pardonner des actes peu cohérents qu'elle fait par moment.

Croyante, mais guère extrêmement pratiquante. La foi l'aide dans les moments difficiles alors, disons-le bien, que c'est au quotidien. Du moment où elle se lève jusqu'à ce qu'elle pose la tête sur l'oreiller. La foi lui permet de l'éloigner des tentations si simples comme de plonger dans la drogue ou l'alcool. Il serait tellement aisé de prendre des produits illicites pour ne plus penser par soi-même. Mais à quoi bon, elle ne connaît que trop la voie de ce genre de dépendance.

Tout ce que Harper désire, c'est de s'en sortir. De ne pas devenir folle et sombrer dans une folie qui ronge aussi proprement que peut le faire une gangrène qui n'a jamais été traité.

Si son palpitant bat encore, ce n'est que pour murmurer le nom de sa fille qui, est le grand point d'humanité d'Harper et qui permet de laisser la femme douce, maternelle et aimante d'exister. Celle qui peut sourire ou encore avoir des fous rires. Celle qui, peut se montrer agréable, sensible et sociable.

Enfin bon... La dépression est une maladie peu connue, mais qui peut engendrer bien des choses au niveau du comportement que cela peut étonner plus d'une fois.



- Live & Let It Die -

D'aussi loin que remonte ses souvenirs, Harper a toujours pensé que sa vie serait aussi saine et tranquille que celle qu'elle a pu connaître avec ses parents. Certes, ces derniers ont toujours beaucoup travaillé laissant leur enfant au soin d'une gouvernante et d'un majordome. Famille de la bourgeoisie, on ne peut pas dire que la famille Lewis aient connu des difficultés d'argent. Ils n'avaient pas la crainte du lendemain ou encore cette boule au ventre lorsqu'ils recevaient les factures de consommation d'eau et d'électricité, les impôts et toutes ces dépenses nécessaire à la vie d'un citoyen. Fille d'un anthropologue et d'une décoratrice, Harper n'avait pas eu à se soucier que de rêver et de laisser sa créativité fonctionner à plein régime. Pourtant, on pouvait voir que c'était une enfant à part. Débrouillarde et très intelligente avec une facilité d'apprendre vraiment très agréable. À 6 ans déjà, elle lisait Jules Verne, Charles Dickens, Dante Alighieri etc... Oh, bien sûr, sa gouvernante l'a ouvert au monde des princes et des princesses et comme toutes les petites filles, Harper s'est laissée happer par la fantaisie. Une enfant a besoin de rêver même une que l'on a diagnostiquer avec un QI supérieur à la moyenne et une mémoire eidétique. Harper avait beau être très intelligente, elle n'en restait pas moins humble. Elle ne se considérait pas meilleure que les autres, mais simplement légèrement différente.

Au lieu de s'ennuyer à l'école, la petite demoiselle aidait ces camarades lorsque ces derniers éprouvaient quelques difficultés. Elle a toujours été ainsi, à vouloir aidé plutôt que de nuire comme certaines personnes. Trop gentille, trop douce, trop tout. On pouvait la détestait ou bien l'aimer, mais à sa manière, Harper était devenue populaire. Et c'est d'autant plus vrai encore, que la nature semblait l'avoir comblé d'une certaine beauté. En tout cas, assez pour qu'on l'arrête parfois avec sa mère dans les centres commerciaux pour lui proposer de devenir mannequin.

Était-ce grisant pour elle ? Oui et non. Elle n'a jamais pensé que cela serait vital pour elle que de se laisser maquiller et prendre en photo. Voyager partout dans le monde pour des shooting. Sa mère avait voulu qu'elle tente l'expérience, bien que le père lui, semblait très réticent au même titre que sa fille qui, lors de cette conversation lisait un livre pour l'école. Roméo et Juliette, un classique souvent étudié au collège et lycée. Harper mentionnait l'inutilité de devenir mannequin alors, qu'elle connaissait déjà la route qu'elle voulait emprunter.

Mai de fil en aiguille, la demoiselle d'à peine 16 ans à décidé d'accepter et à débuter une carrière de mannequin qui ne dura qu'un an. Ce fut désastreux comme expérience. Harper était tombée dans un univers de paillettes et de faux-semblants. L'agence dans laquelle elle se trouvait n'était pas des meilleurs. En fait, ce n'était pas tout à fait vrai, elle était reconnue, mais trop exigeante. On voyait le décor, mais l'envers qui était plus sordide. Une amie d'Harper est tombée dans le piège de l'anorexie et elle s'est laissée mourir dans la dépression. Un jour, cette pauvre jeune fille était là et le lendemain, on apprenait que son cœur avait lâché. Cela en fut trop pour Harper qui claqua la porte de l'agence alors, qu'elle se trouvait être la plus demandée.

En toute honnêteté, elle n'attendait qu'une raison pour prouver à sa mère que ce n'était pas un univers utile surtout à long terme. Qu'aurait-elle fait une fois que sa beauté se serait envolée avec le temps ? Une fois, qu'elle aurait été qualifié de trop vieille pour continuer ? Non, Harper savait déjà qu'elle voulait étudier la médecine et le cas de Meredith, sa défunte amie, fut la goutte d'essence supplémentaire pour l'encourager dans cette voie.

Harper put donc reprendre le court normal de sa vie, bien qu'elle n'en avait pas éprouvé de difficulté à lié l'école à sa carrière de mannequin, elle se trouvait bien plus heureuse à se consacrer uniquement aux études. La jeune demoiselle se sentait tellement mieux dans ce monde. Entre le lycée, la bibliothèque et la maison. Oh, bien entendu, elle ne manquait de rien, surtout pas des progrès en informatique, mais le cœur d'Harper a toujours trouvé très apaisant de sentir le contact de la matière d'un livre ou de son odeur particulière.

Lors de l’obtention de son diplôme avec la meilleure des mentions, Harper postula pour Havard. Elle aurait très bien pu étudier en Australie, mais elle préférait découvrir autre chose que son pays et s'envoler pour les USA. Pour l'université pour être exact. C'était la meilleure université, réputée dans le monde. Sortir de cette université vous promettait un avenir serein. De plus, Harper était arrivé à un âge, où elle avait besoin de son indépendance plus que de coutume encore.

On ne peut pas dire que ce fut difficile pour elle de convaincre ses parents. Au contraire, ils l'encourageaient en général dans ces choix et ces projets. Et Dieu sait qu'elle en a eu au cours de son enfance et son adolescence. Comme le fait d'avoir un emploi saisonnier alors, qu'elle en éprouvait pas le besoin avec le salaire de son père et de sa mère. Néanmoins, elle avait pu de ce fait, se payer son permis de conduire et mettre de l'argent de côté. Prouver qu'elle pouvait se débrouiller et avoir sa propre indépendance. Qu'il n'y aurait aucun souci si elle devait s'envoler de son nid.

Harper n'a pas éprouvé de pincement au cœur ou une nostalgie quelconque. S'envoler pour les USA, c'était comme revenir chez elle, après tout, ces ancêtres étaient originaire d'ici avant qu'ils ne décident de partir pour l'Australie. L'envie de conquérir de nouvelles terres. Son côté sioux qui ressortait aussi.

Elle commença ses études de médecine maintenant un excellent. Au fond, elle remerciait sa mémoire eidétique et son QI de l'aider à ne pas éprouver de difficulté comme certains qui ont préféré abandonner à cause du stress que pouvait causer les études. Cependant, cela lui donna envie de travailler plus durement encore. Théorie et pratique, elle était à l'aise dans les deux cas, mais bientôt, une rencontre alla tout changer.

Harper si sage de coutume, elle se laissa séduire par son supérieur à l'hôpital. Il était beau, mais marié. Un fait qu'elle ignorait au début. Séducteur et manipulateur, ils vécurent une relation secrète avant qu'Harper n'apprenne qu'elle soit enceinte. 25 ans et au cœur de ces études, là voilà enceinte ! Elle est passée par tous les stades. La peur, le stress, l'excitation et finalement une gifle monumentale.

En apprenant cette nouvelle à Rick, ce dernier déchanta et lui dit que ce n'était pas possible pour lui. Qu'il était marié. De quoi faire sortir Harper de ces gonds. Comment avait-elle pu être la maîtresse d'un homme qu'elle aimait et qu'elle admirait ! Elle se sentait trompée et souillée au plus profond de ces chairs. Lui demander d'avorter était à l'encontre de ce qu'elle avait décidé. Certes, la médecine abondait parfois en ce sens, mais ce n'était pas ce que voulait Harper. Elle était enceinte et elle avait décidé de tout mener de front.

Après avoir dit ces quatre vérités à Rick, elle le laissa là. Apparemment, ce n'était pas la première qu'une telle histoire entourait cet homme. Une de trop apparemment parce qu'il a été congédié tandis qu'Harper, considéré plus comme une victime innocente se voyait encouragée dans sa décision. À croire que dans les instants les plus sombres, il persiste des petites lumières qui vous réchauffent et vous aident à donner le meilleur de vous.

Et le meilleur en cet instant, c'était de mettre au courant ses parents de cette nouvelle inattendue. Celle-ci ne fut pas accueilli avec bonheur étant donné que leur fille se trouvait toujours étudiante. Mener de front étude et son statut de maman n'avait rien de facile. Et pourtant, au fond d'elle, Harper était confiante. Elle se disait que tout irait bien.

Et elle n'a pas eu tort de faire confiance à ce sentiment chaleureux naissant dans son cœur. 9 mois plus tard, Aria naquit belle et en excellente santé. Elle était si belle que l'on pouvait nettement voir le lien entre Harper et sa fille se former instantanément. Les parents étaient venus pour cette occasion, et eux aussi, sont tombés sous le charme de leur petite-fille. Se rappelant également de la naissance d'Harper.

À ce moment-là encore, Harper imaginait un avenir serein.

Si seulement elle savait...


*****************


Elle hurle. Son cœur semble prêt à exploser. Il lui brûle, c'est une horreur. Hystérique, personne ne parvient à calmer ce mélange de colère et de détresse. La phrase tourne en boucle dans sa tête. Sa fille a été retrouvée... Et morte. Non, ce n'est pas possible. Harper se souvient qu'elle l'avait laissé à son père hier. Aria l'avait supplié de la laissé le voir. Réticente un moment, elle s'était laissée convaincre. Harper ne voulait pas passer pour une méchante empêchant son enfant de passer du temps avec son père. Elle ne voulait pas que sa fille ne grandisse avec un sentiment de colère envers elle. N'était-ce pas une bonne chose au final que Rick prenne ces responsabilités et veuille apprendre à connaître leur fille ? Il avait menti et trompé Harper et non pas leur fille.

Harper avait dit oui et avait déposé Aria chez Rick repartant après avoir éprouvé de la difficulté à la laisser partir. Comme si son instinct lui avait dit que quelque chose clochait. Cependant, dans sa logique, Harper avait mis cela sur le fait de sa répugnance envers Rick.

Tu dois la laisser partir. La laisser connaître son père.

Elle s'était répétait cette phrase en boucle en voyant sa fille courir dans les bras de son père. On ne pouvait pas retirer ce temps à Aria. C'était normal. Et pourtant, elle aurait dû s'écouter. Elle aurait dû se renseigner ! Mais comment avait-elle pu deviner ne serait-ce qu'un instant une telle chose ! Ce genre de tragédie ne se passe qu'à la télévision, mais pas dans la vraie vie. Et pourtant, dans son métier, Harper en a vu des événements, connu des histoires, mais elle se refusait de croire que cela pouvait arriver dans sa vie.

Le cœur broyé. Déchiqueté. Mis en charpie. La colère ne diminuant pas, elle s'entendait encore hurlait sur Rick qui, cependant, était encore complètement stone. Pris dans l'alcool et la drogue. Comment avait-il pu tomber aussi bas ! Comment avait-il pu vouloir reprendre contact avec eux en sachant qu'il avait un sérieux problème.

Harper avait appris dans la foulée qu'il avait essayer par trois de se désintoxiquer de sa dépendance des calmants et de l'alcool, mais rien n'y a fait. Il a pris un cachet, puis deux, puis trois pour se laisser sombrer dans le coma. Harper fut tellement furieuse qu'elle avait rejoint la chambre d'hôpital où il se réveillait à peine pour déverser sa rage.

Coupable. Oui, pour elle, il l'était. Comment peut-on se considérer comme père quand on agit aussi stupidement.

La douleur fut si forte qu'on a dû faire une piqûre à Harper pour la calmer. Une crise d'angoisse fulgurante l'avait frappé de plein fouet. Mais elle était si risible face à ce qui lui arrivait et qui venait la hanter jusqu'à son sommeil forcé. En se réveillant, la force semblait lui manquer et c'est un torrent de l'arme qui remplaça les paroles qu'elle avait pu avoir.

Son bébé était mort.... Elle n'avait que 4 ans. Elle débutait à peine sa vie. Jamais Harper ne pourra voir son évolution. La voir s'affairer pour son premier bal. Tomber amoureuse. Se prendre la tête avec les études. Ou encore se marier et avoir des enfants à son tour. La roue de sa vie a été brisé. Éclaté même.

Le pire était encore à venir. Non seulement, on l'avait retrouvé sans vie, mais il semblerait qu'on ait tenté d'abuser sexuellement d'elle.

Harper avait vomi en entendant une telle chose. Mais la suite n'en était qu'horrible encore. À cause du manque de professionnalisme du médecin légiste qui a laisser a perdu des preuves, l'affaire a été classé sans suite.

Autant dire que rien n'avait souri à Harper malgré son besoin de plonger pour tenter de faire justice à sa fille. Mais comment faire sans preuves solides. Avec l'aide ses parents, elle a attenté un procès à Rick pour négligence ainsi qu'au médecin légiste. Mais même si le verdict abondé dans le sens de la mère, car juge et jury outré par une telle histoire. Cela ne changea absolument rien. La douleur était là, le deuil n'en finissait pas.

Harper a bien tenté de continuer son travail, mais elle déchanta rapidement. Pour raison de santé, elle donna sa démission et retourna en Australie vivre avec ses parents. Bien que la douleur restait, elle trouva la force d'accepter de voir un psy qui la soulagea quelque peu refusant les calmants qu'il voulait lui prescrire pour l'aider à dormir. À ne plus penser. Mais il était hors de question pour Harper de prendre ces cachets, de sombrer à son tour dans une dépendance lourde et fulgurante.

29 ans...

30 ans...

La douleur coule comme de la lave le long de son cœur.
Elle pleure sans s'arrêter.
Elle pleure nuit et jour.
Elle se découvre une personnalité nouvelle, plus sombre, plus taciturne, plus lunatique.
Forte un instant, faible et dépressive en un claquement de doigts.

L'impuissance règne dans le cœur des parents d'Harper, qui eux aussi, sentent le manque de leur petite Aria.

Harper cherche de quoi oublier. Participant à des ateliers divers et variés. Elle est bénévole. Elle cherche de quoi la faire sourire, se cherche aussi. Mais comment peut-être en avoir la force ?


*****************


6 mois plus tôt...



« Allô ? »

« Maman... »

« Harper ! Où es-tu ? On s'inquiète depuis des jours. Tu nous a laissé qu'un message. Ton père est dans tous ces états depuis trois jours. »

« Je suis désolée... J'ai essayé. De toute mes forces. Mais je n'arrive pas à oublier Aria. »

« Oh... Harper... Où est-ce que tu es ? »

« A Los Angeles... »

« Hein ? Mais qu'est-ce que tu fais là-bas ? »

« Je pars pour Downfall. »

« Mais tu es folle, c'est catastrophique là-bas. C'est l'enfer. C'est un coin oublié de Dieu. »

« J'ai eu une opportunité de travail maman. »

« Quelle opportunité ? »

« Médecin légiste. »

Silence qui dure où seules les respirations des deux femmes se font entendre.

« On a besoin de moi. C'est un endroit oublié de Dieu, mais il y a des âmes qui ont besoin de ne pas finir comme mon Aria. »

« Et être médecin légiste va t'aider ? » Pure ironie dans la voix de la mère.

« Au moins, je ne ferais pas d'erreur comme cet homme. Au moins, ces gens auront une chance d'être secouru par quelque chose de fort. »

« Quoi ? »

« La vérité maman. J'ai poursuivi en justice Rick et ce médecin, mais cela ne m'a pas aidé. J'aurais voulu voir le coupable à leur place. J'aurais voulu entendre la pire des condamnations pour lui. »

« Oh... Ma chérie... Je ne pense pas que Downfall soit le meilleur endroit pour ça. »

« Il correspond à ce que je suis devenue. Au moins, je ne ferais pas tâche là-bas. On arrêtera de me prendre en pitié. On arrêtera de marcher sur des œufs parce qu'on ignore comment m'aborder. Je veux d'une vie normale. Elle ne sera peut-être pas jouissive, mais je m'en moque. Peut-être que j'ai besoin d'être dans des abysses plus profonds afin de pouvoir remonter. »

« Harper... »

« Je dois te laisser, on va venir me chercher... »

« Je t'en pris Harper... Reviens à la maison. »

« Impossible, j'ai déjà signé un contrat. Je me suis engagée maman. Il est hors de question que je fasse machine arrière. »

« Promets-moi de donner de tes nouvelles. » Fit-elle résignée.

« C'est promis, de toute façon, je l'aurais fait maman. Embrasse papa pour moi. »

« Je t'aime. »

« Moi aussi. »

Harper raccroche. Elle a l'impression que des larmes vont couler, mais à force de pleurer, est-elle encore capable de le faire ? Oh, que oui, c'est simplement qu'elle ne désire pas s'exposer devant tous ces gens. On devine déjà assez aisément à sa tête le désespoir.

Serrant l'anse de sa valise et de l'autre son sac, Harper prend une profonde respiration et se retourne marchant d'un pas décidé vers la personne qui l'amènera à Downfall.

Aujourd'hui


Le temps a passé si vite. Harper n'étant plus que l'ombre d'elle-même, elle poursuit son quotidien comme si elle tentait de rattraper dans cette course folle ce qu'elle a perdu. Bien qu'au fond d'elle, elle imagine mal retrouver une place dans ce monde. La perte d'Aria est encore si vive et intense en elle. Douloureux et implacable. Être confronté à toutes ces autopsie, c'est se conformer à l'idée qu'elle n'est guère la seule. C'est une sorte de médicament, quand on imagine qu'à l'extérieur de Downfall, les gens marche sur des charbons ardents dès qu'ils apprennent la situation d'Harper. Ils ne savent plus comment s'exprimer, s'ils doivent mentionner leur propre famille ou demander comment elle s'en sort et voit à présent son avenir.

Être en deuil, ce n'est pas forcément, éviter des sujets. C'est les alléger et continuer de les mentionner pour aider la personne à s'en sortir. Mais c'est un comportement à risque quand on sait qu'Harper, perdu dans ces tourments, commet alors des actes qu'elle n'imaginait même pas autrefois.

Des histoires sans lendemain. Des envies de satisfaire des besoins primaires et empressant.
De se plonger dans une profonde solitude. De s'armer d'un courage durant un instant pour ensuite déverser une haine sans nom lorsqu'elle pratique son sport quotidien.

Si le sac avait été l'individu qui lui a enlevé sa fille, croyez-le bien, il aurait demandé pitié à Harper pour qu'elle l'achève. Elle déploie une telle force en boxant ce sac que cela l'épuise et la pousse à aller boire un verre en observant des hommes danser et se dévêtir. Parfois des femmes aussi.

La vie est tellement qu'Harper est lentement devenue pansexuelle ne faisant aucune différence des sexes. Seule l'impression de bien-être et des atomes crochus lui suffisent à se laisser aller.

Downfall semble être une amie. Douloureuse amie qui vous plonge dans les abysses, mais qui vous offre aussi une force peu commune. Survivre et se battre, c'est ce qu'Harper fait depuis qu'elle a quitté le cocon familial. Au début, pour survivre dans ces études, ensuite sa relation amoureuse... Mais elle ne dira jamais qu'elle a dû survivre pour être mère. Au contraire, voir Aria lui a permis de trouver un courage et une force inépuisable qui l'a porté très haut.

Cependant, son magnifique piédestal s'est écroulé et la pauvre est tombée de très haut.

L'envie d'y remonter ne la tente pas. Son seule désir, c'est de trouver le moyen de vivre à nouveau. D'avoir la sensation de respirer et d'agir naturellement et non pas de jouer la comédie. Mais est-ce vraiment facile dans un monde où ce jeu est devenu le véritable visage de Downfall.

Qu'importe, elle se sait assez forte pour continuer d'avancer. De plonger. De se relever. De commettre des erreurs, de les reconnaître, mais de les continuer tout de même.





- What About You ? -
Pseudo : Arcadia
Code règlement : [#are you] [#talking] [#to me ?]
Comment je suis arrivé(e) ici : Un nouveau départ pour la regrettée Lyra Myers
Disponibilités : 5/7 Un temps de réponse convenable. Rapide ou pas, c'est selon mon irl.
InGame : es-tu d'accord ou opposé à ce que ton personnage puisse être malmené par un autre joueur ou le MJ ?

Vous connaissez déjà ma prédisposition à faire souffrir mes personnages. Harper est une femme en souffrance qui n'a pas finit d'en voir je pense. De ce fait, plus les expériences se multiplieront, plus il y aura d'évolution.
Mais bien entendu, qu'on me laisse la possibilité d'être vilaine aussi. Je ne tiens pas à rester dans le cadre continuel de la pauvre victime qui ne répond pas à la violence non plus xD
(c) syndrome

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Moonlight
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Moonlight


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MessageSujet: Re: Fiche perso   Fiche perso Icon_minitimeMer 20 Fév - 10:40

Autopsie Lyra


- marques de coups violents, partout, majoritairement sur le haut du corps. La rendant méconnaissable
- plusieurs marques de strangulation (qui n'ont pas conduit à la mort)
- ce qui ressemblerait à une lame de couteau effilé, passée sous ses ongles
- faible dose d'héroïne dans le sang (alors que Lyra n'était pas consommatrice)
- Après l'étude des hématomes, elle peut identifier qu'au moins 45 minutes ont séparé le premier, et le dernier coup.
- quelques brûlures, sur les doigts, et avant bras, principalement
- quelques coupures par arme blanche (non profondes), au niveau de la poitrine et du ventre
- aucune trace d'agression sexuelle
- plusieurs os brisés, notamment au niveau des côtes
- raison de la mort : hémorragie interne / perforation du poumon
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